Le 26 octobre dernier, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a annoncé la formation d’un comité consultatif international sur l’intelligence artificielle (IA), composé de 39 experts de premier plan issus de divers horizons à travers le monde. Ce comité a été constitué pour fournir des conseils stratégiques sur les questions éthiques, sociales et réglementaires entourant le développement et l’utilisation de l’IA.
Le comité rassemble des spécialistes issus de disciplines variées, allant de la technologie à la philosophie, en passant par l’éthique et le droit. Cette diversité est essentielle pour aborder les multiples facettes de l’IA et garantir que les recommandations émises tiennent compte des perspectives globales et locales. On y trouve 6 africains à savoir : Mohamed Farahat (Égypte), James Manyika (Zimbabwe), Abeba Birhane (Éthiopie), Philip Thigo (Kenya), Emma Ruttkamp-Bloem (Afrique du Sud) et Seydina Moussa Ndiaye (Sénégal) .
Les missions principales du comité sont :
1. Évaluation des Risques et Opportunités : le comité examinera les impacts potentiels de l’IA sur la société, en identifiant à la fois les risques et les opportunités. L’objectif est de formuler des recommandations pour une utilisation responsable de l’IA qui maximise les avantages tout en minimisant les dangers.
2. Élaboration de Normes Éthiques : l’un des rôles cruciaux du comité est de développer des normes éthiques pour guider le développement et l’application de l’IA. Ces normes viseront à protéger les droits de l’homme, à garantir la transparence et à éviter les biais algorithmiques.
3. Promotion de l’Inclusion : le comité travaillera également à promouvoir l’inclusion et l’équité dans le développement de l’IA, veillant à ce que les technologies bénéficient à toutes les régions du monde et ne renforcent pas les inégalités existantes.
4. Conseils en Politique et Régulation : les experts fourniront des conseils sur les politiques publiques et les régulations nécessaires pour encadrer l’IA, en tenant compte des besoins spécifiques des différents pays et contextes socio-économiques.
Le comité consultatif a pour but de jouer un rôle crucial dans la gouvernance de l’IA en fournissant des recommandations qui influencent les politiques internationales et nationales. En établissant des normes éthiques et en promouvant une approche inclusive, le comité vise à garantir que l’IA soit développée et utilisée de manière à bénéficier à l’ensemble de la société.